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La poésie manifeste !
1 juillet 2018 - 17 h 00 - 19 h 30
Après une rencontre-débat avec Jean-Pierre Siméon autour de son livre La poésie sauvera le monde, Sabrina Lorre lira des textes de poètes dont l’esthétique n’a jamais amoindri l’engagement. Sous le nom L’ordre règne… et alors ! – Parole(s) de poètes s’enchaîneront des textes venus de tous horizons : poèmes de Mahmoud Darwich, de Kateb Yacine, d’Édouard Glissant, de René Char… et extraits d’entretiens sur la poésie.
La lecture sera suivie d’un concert: Gisèle Pape, seule en scène, distille au compte-gouttes les mots et les sons de ses instruments, tricotant les mailles poétiques d’un canevas fait de songes, de terre, de ritournelles et de silences.
Enfin, ces deux artistes proposeront une création unique au festival et quelques surprises…
Sabrina Lorre
Sabrina Lorre est comédienne, metteuse en scène et intervenante artistique et culturelle.
En 2003, elle fonde l’Ensemble Romana, groupe de travail artistique implanté sur le territoire stéphanois et dans la Loire qui ne cesse d’engager le corps et la pensée, le vivant pour rester un témoin critique des questions actuelles, sociales et politiques et fabriquer un théâtre populaire ancré dans le réel. Parallèlement, elle réalise de nombreuses adaptations pour le théâtre et participe à des travaux de réflexion autour des outils pédagogiques et des problématiques de la transmission du théâtre.
Depuis 2012, elle initie une biennale artistique à Saint-Étienne autour de l’œuvre et des luttes d’auteurs engagés sur le terrain de la pratique révolutionnaire: Quinzaine Richard Brautigan (2012), Rosa Luxemburg, (2014), Kateb Yacine (2016).
Au cours de cette saison, elle est en tournée avec Cerises et Grenades, spectacle dans lequel elle interprète Louise Michel et dans La Terre nous est étroite, spectacle d’après des poèmes de Mahmoud Darwich sous la direction d’Anaïs Cintas.
Gisèle Pape
Elle aime l’âge de la forêt et les tourbillons des boules à facettes. Dans ses chansons aux allures de fables, Gisèle Pape tisse des espaces de rêverie. Ses paysages nocturnes se peuplent de poissons au chômage, de rois déchus et de pluie radioactive. Les harmonies de Couperin croisent les expérimentations de Laurie Anderson, le minimalisme de Steve Reich se colore des mélodies de Cat Power.
Seule en scène, entre douceur et tension, Gisèle Pape laisse échapper des synthés sa voix claire, mêlée aux bruits d’oiseaux.